Monsieur et Madame Emmanuel Gillès de Pélichy ont le plaisir de vous convier à un Spectacle et une Conférence « Léon Bloy, entrepreneur de démolitions et pèlerin de l”absolu » et une Conférence sur la pratique médicale de Rudolf Steiner par le Docteur Jehan de Pélichy
Spectacle réalisé par Henri Quantin, professeur de lettres en classes préparatoires et écrivain, avec Mouss Zouheyri, ancien élève de Michel Bouquet au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris, accompagné par le violoncelliste André Taupin.
Le centenaire de la mort de Léon Bloy (1846-1917) célébré à l’automne 2017 à Paris et en province (1) a été l’occasion de découvrir ou de réentendre la voix, unique dans la littérature, du « pèlerin de l’Absolu ». Bloy mêle les cris furieux contre les puissants, l’humour féroce contre la bêtise démoniaque et les larmes douloureuses tournées vers le Ciel. En un même homme, la rencontre détonante de Bossuet et Marx, Cavanna et saint François d’Assise, Desproges et Ezéchiel. Une langue à la virtuosité inouïe, au service d’un combat sans compromis pour faire advenir une Justice sans cynisme et une Charité sans mièvrerie.
Mouss Zouheyri donne une étonnante profondeur charnelle à ce texte, en empruntant tour à tour les accents d’une vieille dévote vendant des bénitiers en biscuits, d’un exégète décortiquant les lieux communs, d’un mendiant maudissant les riches et même de l’indignation de Dieu personnifiée.
La lecture s’ouvre sur la veine pamphlétaire de Bloy : « J’ai longtemps cherché le moyen de me rendre insupportable à mes contemporains », puis s’élève par degré pour atteindre la fine pointe de la spiritualité bloyenne : « On n’entre pas dans le Paradis demain, ni après-demain, ni dans dix ans. On y entre aujourd’hui quand on est pauvre et crucifié. »
Entre ces deux pôles, de sa voix prophétique, Bloy aura adressé quelques admonestations aux ecclésiastiques, réglé leur compte à quelques propriétaires
homicides, ri de la bêtise de son siècle, sans oublier une visite drolatique dans un cimetière pour chiens.
(1) Les Actes du colloque organisé au Collège de France et à l’ENS de Paris les 8-10 novembre 2017 sont à paraître aux éditions Classiques Garnier. Voir également le documentaire réalisé par Jean-Yves Fischbach sur Léon Bloy intitulé Le pèlerin de l’Absolu actuellement sur internet.
Pause café et rafraîchissements
Conférence du Docteur Jehan Gillès de Pélichy sur son parcours de chiropracteur qu’il a exercé durant 57 ans en Alsace et son intérêt pour le fondateur de l’anthroposophie, Rudolf Steiner (1861-1925), qu’il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l’Homme et les mondes spirituels »
Cocktail et signature par Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy de son livre récemment paru aux éditions du Cerf : Jeanne et Léon Bloy, une écriture à quatre mains.
Metteur en scène, comédien, partage sa passion du jeu à travers sa : La Ribambelle. Sa philosophie : susciter la curiosité pour aller au-delà des préjugés.
Né à Casablanca en 1959, un jour de janvier, le p’tit Mouss poussé par le vent quitte son Maroc natal et échoue en 1964 avec parents, soeurs et bagages sur une plage de la banlieue parisienne…
Comédien issu du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, il a été formé entre autres par Michel Bouquet, Mario Gonzales, Michel Crespin. Depuis il a rencontré au gré des marées, Johnny Hallyday, Michel Galabru, Jerry Lewis, Bernardo Bertolucci, Jacques Nichet, Jacques Fornier, Shakespeare, Marivaux, Molière, Koltès, Mrozek, Keene, Chouaki … Il a également été artiste associé à L.A.R.C, Scène Nationale du Creusot.
Il fonde sa compagnie La Ribambelle en 1997 et fait un travail d’implantation en région Bourgogne. L’objectif de cette compagnie est de développer des projets mêlant création, diffusion de spectacles et actions de sensibilisation à la pratique théâtrale. Le projet artistique de la Ribambelle s’articule ainsi autour de la nécessité de mener un travail d’ouverture afin de favoriser l’accès à la culture, autour d’un projet artistique de qualité, souvent de théâtre contemporain. Aller à la rencontre de ceux qui ne vont pas au théâtre par des répétitions publiques, casser les préjugés, provoquer l’intérêt en dévoilant comment se construit un spectacle, susciter les questions, tenter d’y répondre et enfin accueillir ce public aux représentations.
Originaire de Bourgogne, la compagnie tend aujourd’hui à reproduire ces actions artistiques sur le territoire national.
A l’écran, il a notamment travaillé avec Bruno Podalydès dans Dieu seul me voit, Costa-Gavras dans Conseil de famille, Georges Lautner dans L’invité suprise, Bertolucci dans Le thé au Sahara, Philippe Claudel dans Il y a longtemps que je t’aime et Matthew Weiner (Les sopranos) dans Les Romanoffs.
André Taupin débute le violoncelle à l’âge de 7 ans au conservatoire de région de Tours avec Mr Aubert où il obtient un premier prix en 1968. Il entre alors dans les classes de violoncelle et de musique de chambre au C.N.S.M de Paris où il obtient deux prix en 1975. Il est engagé à l’Opéra de Tours en 1976, tout en occupant le poste d’assistant de la classe de violoncelle de Mr Aubert au conservatoire de musique. En parallèle, il participe à la Saison Symphonique et à l’Orchestre de Chambre de cette même ville.
En 1980, il est nommé professeur à l’E.N.M de Toulon et occupe le poste de violoncelle solo à l’Opéra et à l’Orchestre de Chambre. De 1980 à 1984, à la création du conservatoire de musique en Corse , il est nommé professeur à l’école de musique d’Ajaccio et à celle de Bastia. Il se produit alors à de nombreuses reprises en sonates (Debussy, Brahms, Beethoven, Schubert), et en 1985, il est nommé professeur au conservatoire de Montluçon. Il reprend contact avec l’Orchestre Lyrique de Tours ainsi qu’avec l’Orchestre de Chambre et participe à plusieurs saisons avec ces formations. Il enseigne également le violoncelle au Conservatoire de la Creuse de 1987 à 1990.
Parallèlement, et depuis de nombreuses années, il se consacre à une étude approfondie des Suites pour violoncelle seul de Jean Sébastien Bach, oeuvres qu’il interprète lors de tournées de concerts (Allier, Creuse, Indre et Loire), Dordogne (Saint Léon sur Vézère), etc… . Tout en poursuivant sa carrière de pédagogue, il se produit avec l’Octuor de violoncelles de Limoges, lors de rencontres musicales. En 2000, 2002 et 2007, il participe aux Festivités Equestres de Saumur comme violoncelle solo. Il poursuit sa carrière artistique (concerts en sonates avec piano, orchestre de chambre, récitals) à Paris, Angers, Limoges, Vichy, Tours et Clermont- Ferrand. En 2016, il a pris sa retraite de professeur au conservatoire de Montluçon et joue depuis en trio cello, clarinette, piano (trio A Piacere).
Ancien élève de l’ENS de Lyon (Fontenay), agrégé de Lettres classiques, titulaire d’un DEA sur le théâtre d’Euripide, il enseigne les Lettres et la spécialité Théâtre en Classe préparatoire littéraire (Hypokhâgne et Khâgne) au lycée Madame de Staël de Montluçon.
Il a publié De verbe et de chair (Cerf, 2014), consacré à des écrivains qui ont fait de leurs oeuvres des chants d’amour, parfois brisés, à la Parole incarnée: Péguy, Huysmans, Max Jacob, Chesterton, Bernanos, Bloy, Claudel et quelques autres. Le livre a été salué par la presse, notamment le Figaro littéraire.
Depuis, il a publié Couvrez ce saint. Pour un catholicisme blasphématoire (Cerf, 2015) où il commentait aussi bien Charlie Hebdo que Michel Houellebecq, sans perdre de vue Léon Bloy, dont il est plus particulièrement spécialiste. Il a publié de nombreux articles, tant dans la presse grand public (de La Vie à La Nef, en passant par Famille chrétienne ou Il est vivant) que dans des revues plus savantes (Nova et vetera, La revue thomiste, la revue en ligne Fabula.org).
Egalement spécialiste du théâtre d’Olivier Py, il est l’auteur de la postface à l’édition de poche d’Illusions comiques (Actes Sud, Babel, 2016), ainsi que d’un ouvrage entièrement consacré à cette pièce (Illusions comiques d’Olivier Py, Canopé Editions, 2016).
Il prépare actuellement l’édition de la correspondance de Jacques Maritain avec Claudel, Mauriac et Bernanos (Cerf, à paraître en septembre 2018).
Né à Ixelles en Belgique en 1937, Jehan de Pélichy, après des études secondaires en Flandre et en France décide de se rendre aux Etats-Unis d’Amérique en 1961 afin d’obtenir un diplôme de « Doctor of Chiropractic » et deux diplômes d’Etat dans les sciences fondamentales de la médecine. Il revient ensuite à Nice puis en Alsace où il s’établit et exerce avec talent depuis plus de 55 ans la chiroparaxie (1) en se référant aux capacités d’autoguérison de l’Être humain.
(1) Médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, la chiropraxie a pour objet la détection, le traitement et la prvéention des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres.
Ces dysfonctionnements se traduisent notamment par des douleurs ou une limitation du mouvement.
La chiropraxie se fonde sur une conception globale du fonctionnement de l’organisme et des relations xistant entre la colonne vertébrale, le système nerveux et certains troubles de la santé. Elle prend ainsi en compte les facultés de récupération du corps humain.
Elle repose principalement sur les actes de manipulation vertébrale, de manœuvre d’ajustement vertébral et de mobilisation des articulations.
La chiropraxie est donc une réponse naturelle, non-médicamenteuse, préventive autant que curative.
“La Houssière”
02310 Nogent l’Artaud
Courriel: emmanuel.gillesdepelichy@nordnet.fr
Tél: 06 67 95 24 98
Paris Gare de l’Est, Transilien ligne P direction Château-Thierry et descendre à Nogent-l’Artaud (1 heure de trajet)
Autoroute de l’Est A4 vers Nancy- Metz, sortie la Ferté-sous-Jouarre ; traverser tout droit en direction de Chalons sur Marne D407; après environ 15 kms, sur une butte un château d’eau, rond point, tourner à gauche direction Nogent-l ‘Artaud, puis 1ère route à droite indiquant le Val, la Houssière ; passer devant la ferme le Val puis tourner 1ère route à droite vers la Houssière (1 heure de trajet à partir de la porte de Bercy)
(18 kms) prendre direction Chézy-sur Marne puis Nogentl’Artaud puis direction Rebais, Hondevilliers ; après la forêt, faire 2 kms environ et petite route à gauche indiquant « le Val » et « La Houssière ».
